APPA\'S 86 Association Pour la Protection des Abeilles

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La cire d'abeilles

 

 

 

 

La cire perdue est un procédé de moulage à partir d'une sculpture originale en cire à laquelle on soude par la pointe des éléments coniques appelés jets et des filaments appelés évents, cônes et filaments sont également en cire. L'ensemble est alors revêtu d'un ciment réfractaire en veillant à laisser émerger la base des cônes. Après solidification du revêtement, la cire sera évacuée par la chaleur, laissant un creux qui sera rempli via les jets. Les évents permettent à la fois l'évacuation de l'air et une bonne répartition de la matière dans les détails du moule. Ce moule doit ensuite être détruit par voie mécanique ou chimique pour récupérer l'exemplaire réalisé. Celui-ci devra alors être débarrassé des traces des jets et des évents.

Cette technique est utilisée pour la réalisation de pièces uniques, elle est également utilisée dans l'industrie pour l'obtention de pièces de grande précision, acier, aluminium, bronze...

 

 

 

La cire à cacheter est une matière utilisée pour les Sceaux et Cachets, utilisée pour sceller les lettres et papiers.

La cire se présente très souvent sous forme de « bâton » ou « pain » de section ronde ou carrée.

 

 

 

Cire à mâcher

 

Il s'agit de la cire tendre de l'opercule des rayons que l'on enlève au couteau dans la ruche.
En les mastiquant, on fortifie les muscles des mâchoires, on renforce les glandes salivaires et on tonifie les gencives, mieux qu'avec les "chewing-gums".
La supériorité de la cire d'abeille tient aux essences antiseptiques et dynamisantes de la cire vierge, non chauffée. Leur association aromatique purifie la denture et en rétablit la flore normale, favorisant la lutte contre les caries.
Un tel embaumement de la bouche s'étend jusque dans le cavum et dans les poumons.
Aussi le mâchage quotidien d'un "berlingot" d'opercule qui, par son effet énergique et par la chaleur de la bouche, libère des odeurs balsamiques, est à recommander aux asthmatiques, aux fragilisés des bronches, aux sinusiteux, aux perpétuels enrhumés.

 

 l'Encaustique

 

 

L'encaustique à la cire d'abeille peut être utilisée sur le bois qu'elle «nourrit» et protège, mais aussi sur la pierre, le plâtre, les parements, les tomettes, les statues, etc. Il suffit d'utiliser l'incolore par exemple sur les pierres apparentes ou sur les crépis intérieurs pour stopper la poussière (les petits grains qui tombent continuellement) en passant plusieurs couches si besoin. L'encaustique, contrairement à d'autres produits, laisse respirer le bois ou tout autre matière qu'elle protège.

 

 

Peinture a l'encaustique

 

La peinture à l'encaustique est une technique de peinture qui utilise des couleurs délayées dans de la cire fondue. Cette pâte est employée à chaud. On en trouve une description dans Pline l'Ancien.

À l'origine, l'encaustique est un produit à base de cire et d'essence (le mot vient du grec egkaein Εγκαeιv : faire brûler, graver au feu).

Le procédé, dit « peinture à l'encaustique », consistait à mettre des pains de cire de différentes couleurs sur des plaques métalliques chauffées ; puis d'étaler cette cire prélevée sur l'une de ces plaques avec un pinceau. Cela servait à la fois à la décoration, mais probablement aussi à la protection.

Certains historiens ont envisagé l'hypothèse que la peinture à l'encaustique aurait pu exister dans le monde mycénien ; mais on considère que c'est peu probable. Actuellement, on pense qu'il conviendrait de situer son invention entre le Ve siècle et le VIe siècle et son application en peinture au IVe siècle.

À l'époque byzantine, le procédé à l'encaustique servit surtout à réaliser des icônes religieuses. Pour obtenir des contrastes de couleurs, on mélangeait les pigments avec la cire. On le retrouve jusqu'au VIIIe siècle, date à laquelle on l'a remplacé par le procédé de la détrempe.

Usage actuel :

Aujourd'hui, un peintre tel que Philippe Cognée utilise cette technique de la façon suivante : il dispose au pinceau une peinture à l'encaustique, faite de cire d'abeille (ou juste de cire) et de pigments de couleur, sur la toile, puis recouvre ensuite celle-ci d'un film plastique sur lequel un fer à repasser chauffe la cire pour la liquéfier, étalant et déformant les formes. Cela a pour effet de créer un enfouissement trouble du sujet dans la matière. Le film plastique lorsqu'il est décollé produit à certains endroits des manques dus à l'arrachage de la couche picturale. L'image semble alors piégée sous une surface glacée. Bruno Gripari utilise lui aussi la peinture à l'encaustique, mais à la manière initiale.

 



11/02/2013
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